Ils sont faits pour être dits et être entendus. Ecoutez la belle langue de celui-ci, voyez son magnifique regard. Sa gravité malicieuse est comme un cadeau en ce beau dimanche !
Cliquez donc ici et laissez-vous aller à applaudir et à rire : c’est une si belle histoire !
Le 25 juin 2012 : effectivement, la vidéo a disparu. Je vous livre ce que j’ai entendu de ce texte. Mehdi l’a mis en musique sur son CD, au dernier titre : le mur de la peur :
Aux Princes de rues
Et aux Princesses perdues
Aux libérateurs de libellules
Aux possessives fortunes
Aux impératrices et aux imposteurs
Aux amputés du cœur
Qui voudraient partager leurs pétales mais qui ne savent pas encore qu’ils ont des fleurs et même un arbre dans leur for intérieur
A ceux qui se tiennent droits
Et celles qui se tiennent comm’y faut
A ceux qui sont étrangers aux lois
Et celles qui gèrent le gros lot
A celles qui croient à des histoires à la noix
A ceux qui croient trop peu au pouvoir des mots
Aux fruits, aux noix, aux arachides, aux abricots, aux arbres de l’Abbittibbi, au goudron et aux oiseaux
A tous ceux qui ont mis leur télé sur « mute » (muet)
Tous ceux qui sont « mmmmhwouaahh….chchch oohhhh kiououou » (cute : joli)
A tous les horribles, les pas-pire, les tenaces, les intenables, les tolérants, les tolérés, celles qui se voient à des carrières vouées, ceux qui s’imaginent en losers brisés,
A tous ceux qui savent que tout ça c’est qu’une histoire
Et celles qui savent que l’on devra bien s’y voir
C’est un feu d’artifice que l’on regarde dans le noir, sous les couvertures
L’écriture est saine (scène)
Chrisse (met) not’ corps entre de bonnes mains, la lumière est sexuelle
Le pistil, l’abeille, le vent, le pollen, l’échange est naturel
Et la ville est une nature morte
La mégapole en mouvement est une rivière sans son torrent
Les gens n’osent pas s’avouer tout ce qu’ils savent vraiment
Y’a rien qui s’apprend mais on peut aimer en souffrant
A tous ceux et celles ce soir qui veulent faire éclore leur cœur,
Comme une foi que l’on veut éprouver,
Nous allons ce soir briser le mur de la peur
Allez, faites donc autant d’amour que vous pouvez !
Sais-tu qu’y a plus la vidéo ? c’était quoi les beaux mots ? Snif, j’ai raté