On a passé la journée à table, plus ou moins, à mettre les nouvelles à jour.
Vers 20h30 Françoise dit à Michel : « il faudrait qu’on rentre… ».
Michel répond, pas trop pressé : « on peut rester un peu ? »
et Françoise : « rappelle-toi de ce que je t’ai promis si on était rentrés avant 9 h ». En lui caressant les cheveux et sur un ton sans équivoque…
Naturellement, Michel a cédé à l’appel de la sirène !
Chœur Gonnien : « salut ! Bonne bourre ! Tu nous tiendras au courant… »
Les voilà donc partis. Les derniers aficionados se sont remis à la table, qu’à vrai dire, ils n’avaient pas vraiment quittée…
Vers 9h30, voilà Madeleine (Dubreuil, 81 ans…) qui dit : « je me demande où ils en sont, Michel… » et tout le monde : « il faudrait quand même s’inquiéter de comment ça se passe ! » François appelle chez Michel : « ah, salut Pauline. Ton père est-il là ? il est occupé ? C’est Madeleine qui voulait prendre de ses nouvelles… » etc… Michel n’avait pas encore conclu. On raccroche le téléphone.
Un quart d’heure plus tard, on retourne aux nouvelles. « On pense qu’on va y arriver, si vous arrêtez de tout le temps nous déranger… »
Le choeur gonnien : « allez Michel, allez Michel, allez Michel… » « Merci de votre soutien ! » On raccroche.
Encore un quart d’heure, le téléphone de François sonne : « Ouais, c’est Michel, bon alors là, c’est bon, on va au lit… Bonne nuit à tous ! »
On espère que ça s’est bien passé !
Et pendant ce temps-là, Annie a failli étouffer de rire, Cathy pleurait toutes les larmes de son corps, de rire également. A dire vrai, on était tous écroulés de rire : badinage et rigolade , c’était le menu du soir. Elle est coquine, la Madeleine…
Bon ! vous voulez savoir la suite ?
Tas de saligots, de tontons pilules, vous m’avez fait rater le coup . . .
Le soir au lit , que dalle, j’ai dormi.
Aller rassurez vous je me suis rattrapé depuis.
Bises à tous ! Même pour la polissonne de Madeleine.
Ah ben, moi, j’en ris encore…